La voyance une nébuleuse non réglementée
Le lundi, 21 novembre 2016
Pour le droit français, jusqu'en 1994, l'exercice de la voyance était un délit prévu par L’article R.34-7° du code pénal. Cet article punissait d’une contravention de troisième classe « les gens qui font métier de deviner et pronostiquer, ou d’expliquer les songes ».
Le 1er mars 1994, les législations répressives de 1834 et de 1945 ont été amendées par la suppression de l'article R.34-7. Le législateur qui a dépénalisé l’activité de prédire l’avenir n’a pas pris le risque de réglementer la profession.
Aujourd’hui aucun texte officiel ne définit ce qu’est un voyant ou une consultation de voyance.
Il n’existe aucun organisme officiel qui structure et regroupe entre eux les voyants professionnels. Il n’y a pas de syndicat, d’association ou d’institut officiellement et unanimement reconnu par la profession.
Tout un chacun peut s’autoproclamer voyant et exercer sous différentes formes, sans titre, diplôme ou expérience.